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Images d’une vie parisienne

    Images d’une vie parisienne n°1

    Nouvelle vie à Paris depuis deux jours.
    Paris, ville Lumière.
    Paris, ville de l’amour.
    Paris, le RER A blindé quand on doit aller travailler le matin…

    Petite provinciale montée à la capitale, j’ai envie de partager ces petits détails de la vie parisienne, sans aucune prétention artistique ou documentaire, les détails d’une vie habituelle pour près de dix millions de personnes mais qui ne l’est pas (encore) pour moi…

    Paris – Concert sur le quai du RER A
    Paris – Le prêche évangéliste

    Images d’une vie parisienne n°2

    Rien de spécial dans cette photo d’un mur parisien mais je l’aime bien…

    Einstein & la photographe

    Images d’une vie parisienne n°3

    Première journée de stage dans le 2ème arrondissement parisien, premier RER redouté le matin. Jamais je n’ai été aussi proche d’inconnus, je tenais debout de part ma proximité avec eux car je n’avais pas possibilité d’atteindre une poignée… bien que tentée, je n’ai pas osé sortir mon appareil pour prendre des photos. Le regard fuyant de l’un de mes compagnon de RER, évitant un quelconque contact visuel, aurait pu croiser l’oeil de mon objectif et mal prendre d’être ainsi fixé numériquement par un appareil inconnu. Ce que je peux comprendre.

    La sortie du travail est moins horrible mais malgré tout parisienne. Le bruit des motos, particulièrement nombreuses, des voitures, des taxis et des bus est rythmé par la valse des feux rouges. De manière régulière, les piétons prennent part au jeu en traversant en masse les passages réservés dans le but d’atteindre la station de métro la plus proche. Deux amis s’arrêtent pour discuter le temps de se dire au revoir.

    Paris – Les motos à la sortie du travail

    Arrivé dans le métro, il y a la queue au distributeurs automatiques de billets. En face, les tourniquets font retentir les bips d’accès individuels au rythme discontinu des entrées dans les sas, les couloirs, les labyrinthes de stations de trains souterrains. Plusieurs centaines de mètres sont nécessaires pour arriver à son but mais il ne faut pas se tromper de chemin et bien suivre les indications des panneaux, ma foi pas si mal faits… Selon les lieux, les odeurs prennent à la gorge. Une homme fait la charité, le regard dans le vide d’un sol noir.

    Il est 19h30, la foule des premiers chanceux à retrouver leur liberté s’est dispersée. Les places assises dans le RER ne sont pourtant pas si simple à obtenir. Mais d’ici quelques jours, quelques semaines, je n’y ferais plus attention. C’est la vie parisienne…

    Images d’une vie parisienne n°4

    Vitrines des passages piétonniers du boulevard Montmartre

    Images d’une vie parisienne n°5

    Un matin à Le Défense…

     

    Image sans images d’une vie parisienne n°6

    Fin de mon premier mois à Paris. En dehors du métro, il y a d’autres images que je ne peux pas prendre.

    Le métro. Il y a du monde, suffisamment pour qu’il n’y ai pas plus de 20 cm entre les personnes qui sont debout. Pas tellement pour que l’on ne soit pas totalement collé les uns aux autres, ce qui est proprement insupportable. La chaleur est impressionnante. Les personnes assises ne regardent nulle part. Les personnes debout ont des comportements différents. Quelques regards croisés, quelques sourires échangés malgré tout. La plupart des voyageurs s’ignorent, d’autres supportent collectivement la foule pour rendre le voyage plus agréable. Une altercation commence. Un peu plus loin, une veille dame aux cheveux blancs, assise sur un strapontin réprimande une jeune fille parce que son sac lui arrive dans les yeux. La jeune fille ne voulant pas le poser par terre pour ne pas le salir réprimande la vielle dame d’utiliser les strapontins en cas d’affluence. Les sièges lui sont prioritairement réservés, elle n’a qu’à pas être assise. Je peste. Ni contre l’une, ni contre l’autre, contre les personnes, assises derrière qui ne cillent pas. Cette photo, je ne pouvais pas la prendre, il y avait du monde, ce n’aurait pas été respectueux des personnes qui m’entouraient.

    Comment ces personnes peuvent-t-elle être aussi indifférentes à ceux qui les entoure. On ne peut pas agir directement sur la pauvreté, les injustices qui se passent loin de nous mais nous pouvons agir, par petites actions sensibles auprès des personnes qui nous entourent physiquement. Leur comportement était le même que si rien ne se passait. Les deux femmes s’échangent leur arguments encore une minute avant que j’éclate « Une personne assise ne pourrait pas lui laisser sa place ?! ». Et un jeune homme d’une vingtaine d’année, à côté de moi s’écrit « Moi ! » en levant la main promptement et se levant, allant la voir pour que la dame prenne place.

    L’indifférence totale des autres personnes assises, deux hommes d’une quarantaine d’années, un homme d’une vingtaine et une dame d’une trentaine, ne levant même pas un cil m’ont profondément marqué. C’est ça Paris ?

    Autre photo, sortie du Monoprix à côté de mon travail. Je suis assise prenant une pause. Une dame, habillée avec des baskets sales, un pantalon multicolore aux couleurs passées un peu boueux et un manteau bleu usagé est debout en face de moi, le visage agréable. Elle me sourie. Les poubelles passent à six heures. Elle attend que le Monoprix sorte les siennes afin de récupérer un peu de nourriture. Elle discute avec le sourire de son attente. Elle ne connaît pas ici, c’est la première fois qu’elle vient. Monoprix c’est bien, les produits sont meilleurs qu’au Franprix, ici, il n’y a pas grand monde, elle aura peut-être la chance de récupérer un ou deux produits.

    En diptyque, le lendemain, même endroit. Un homme d’une trentaine d’année, habillé en routard de quelques jours, un sac de rando moyen format sur les épaules. Avec le sourire, face aux portes automatiques du Monoprix, il attend. « Vous attendez vous aussi ? ». Il n’est pas courant de voir des gens assis dans la rue à Paris, j’ai beau avoir une veste de costume sur les épaules, cela se signifie rien. « Je n’en ai pas besoin, mais c’est fou ce qu’ils jettent, ça me dégoute. J’ai des amis qui ont faim alors si je peux récupérer quelque trucs pour eux. Des magasins comme ça, il y en a des milliers dans Paris, la quantité de nourriture qui est perdue… Ici, ils sont sympas, ça va. Il y en a, ils mettent même de la Javel sur les poubelles pour que l’on ne puisse rien récupérer. Par contre, il faut être là au bon moment. Entre le moment où il sortent les poubelles et le moment où elles passent, il y a un quart d’heure à peine. » Nous discutons quelques minutes et avant de nous séparer, il me dit, « je suis là tout les jours à la même heure… »

    Images d’une vie parisienne n°7

    Sorties à Montmartre

    Images d’une vie parisienne n°8

    Une vitrine du Palais Royal

    Images d’une vie parisienne n°9

    Street Piano

    Bruno et Christophe sur les pianos de rues « Play me, I’m yours »

    Images d’une vie parisienne n°10

    L’incoutournable Tour Eiffel

    Images d’une vie parisienne n°11

    Le Bazar de la Mairie

    Images d’une vie parisienne n°12

    Un dimanche soir sur le canal Saint Martin

    Images d’une vie parisienne n°13

    Saint Michel

    Images d’une vie parisienne n°14

    Sur les quais de la gare du Nord